La colère est une forge,
un métal incandescent qui claque sous le marteau,
elle s’élève en étincelles,
comme des oiseaux de feu cherchant à s’échapper du poitrail.
C’est une mer rouge,
dont les vagues frappent les falaises intérieures,
elles rongent la pierre,
elles sculptent des gouffres où l’écho hurle encore.
La colère est un arbre noir,
ses racines s’enfoncent dans les blessures,
ses branches griffent le ciel,
et chaque feuille est une lame qui refuse de tomber.
Elle est un tambour battu par mille poings invisibles,
un rythme qui déchire le silence,
un cri qui se propage dans les os,
jusqu’à ce que la cage thoracique devienne une prison et un volcan.
Mais parfois,
la colère devient une braise,
elle couve dans l’ombre,
et de son feu secret naît une lumière,
assez vive pour éclairer les chemins de la justice.
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