Le murmure s’élève, léger comme la brume,
Des profondeurs du temps, où l’âme se consume
Non point en s’éteignant, mais en se transformant,
Vers un jour sans déclin, un vibrant firmament.
Ici-bas, la douleur, le déchirement amer,
Est un écho lointain, une ombre éphémère.
Car ce que vous nommez la fin, le grand passage,
N’est qu’un lever de voile, un lumineux voyage.
L’enveloppe se fond, poussière à la poussière,
Mais l’essence s’envole, plus pure, plus légère.
Les liens invisibles, tissés par l’amour pur,
Ne se brisent jamais, ils perdurent, c’est sûr.
Écoutez le silence, au-delà des sanglots,
La présence est subtile, au fil de vos échos.
Un parfum familier, une brise furtive,
L’empreinte d’un passé qui jamais ne s’archive.
Ne craignez point ce seuil, cette douce frontière,
Où l’esprit se déploie, loin de toute misère.
Il n’est que paix et clarté, un savoir infini,
Le retour à la source, l’éternel réuni.

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2 réponses à « Le voile et l’éveil »

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