Dans le murmure du vent, l’écho d’un dernier soupir,
La mort se fait berceau, où nos âmes vont dormir,
Elle s’avance en silence, parée de ses mystères,
Nous enveloppant doucement de son voile austère.
Les yeux clos sur le monde, nous quittons la lumière,
Pour un pays secret, sans douleur ni prière,
Où le temps s’évapore, où les ombres s’effacent,
Laissant place à la paix, à une douce grâce.
Chaque vie est une étoile, brève et scintillante,
Qui un jour doit s’éteindre, dans une nuit troublante,
Mais la mort n’est pas fin, elle est renaissance,
Un cycle éternel, une nouvelle chance.
Elle recueille nos rêves, nos espoirs éteints,
Les transforme en lueur, en destin incertain,
Et dans ce grand sommeil, nos cœurs se libèrent,
Des chaînes de la vie, des douleurs éphémères.
Ainsi, quand vient la mort, ne fermons pas notre cœur,
Elle est l’ultime amie, la fin de nos malheurs,
Elle nous guide en paix, vers des cieux plus cléments,
Là où nos âmes errantes trouvent enfin leur clément.



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