Dans la nuit antérieure au tumulte des eaux
Sonne le glas d'une âme dans le vent de l'hiver,*
Et la roue du moulin presse comme un étau
Le silence des arbres où tiédit le mystère.
Corps de femme en offrande à l'autel du crime,
Dans les bras alourdis d'une colère passée,
Tu sembles t'endormir dans les verts abîmes,*
Au soir descend de la mort, monte l'éternité.
L'homme porte un fardeau de honte et de détresse,
Il marche dans la peur sous un chapeau vieilli
Par l'amère pensée que son esprit caresse,
Et le regret vivant de son geste accompli
S'élève dans le ciel et les brumes magiques.
La Dame blanche en voile du deuil de la chair
Qui passe dans l'espace des couleurs arctiques,
Dans l'éther de la vie et dans la voie des airs, 
Et le décor terrien agenouillé s'efface
Devant l'esprit vivant que l'éternel embrasse.
Photo de Suzy Hazelwood sur Pexels.com

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