J'agitai mon mouchoir sur le quai d'une gare
J'agitais mon espoir mais il était bien tard.
Elle ne reviendrait pas de ce voyage ultime
J'ignorais les ténèbres et le fond des abîmes.
Qui peut connaître un homme le soir à la chaumière
N'ayant que pour richesse souvenirs amers.
Tu es morte le jour de la désespérance
Où survint la révolte, où naquit la souffrance.
La ceinture violette flottait devant mes yeux
Qui pleuraient sans rien dire impuissant et douteux.
Un rayon de lumière traversant le volet
Emporta tes deux lèvres et bouche souriait,
Pareil à ce visage appuyé sur la glace
Le jour de ce train, le jour de ta place.
Merci de ce sourire qu'alors je ne voyais
Mon mouchoir aurait dû ce jour s'agiter.
Photo de Jens Johnsson sur Pexels.com
Laisser un commentaire