Le vent est mort, silence ! Le mot suffit de grâce ! La terre est son tombeau Qui s'ouvre devant moi.
Devant moi son histoire Le sang de mes ancêtres Qui se mélange au feu Des armes embaumées.
J'ai peur de comprendre Une main décharnée Qui pleure et qui supplie Et les yeux du souffrir Sur un visage ivoire.
Craquent les cheveux gris Des corps écartelés Et la tête du noir A la tempe trouée.
La couronne d'un roi Rouillée des injustices Roule sur l'échafaud Qui servit autrefois.
J'entends l'écho des cris Fantôme des martyrs Perpétuant la douleur Au creux de ta planète.
Les bras se multiplient. Non ! Vos regards m'étouffent ! Je n'en puis plus de les voir ! Hommes, qu'avez-vous fait ?


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