Dans le silence bleu de la nuit profonde,
Où les ombres s’étirent et le monde s’estompe,
Mon esprit s’éveille, vagabond sans réponde,
Prisonnier d’un sommeil que mon corps décompose.

Les heures s’égrainent, lentes et obstinées,
Tic-tac lancinant d’une horloge cruelle,
Chaque souffle est un poids, chaque pensée une épine,
Dans ce lit de tourments où l’âme se querelle.

Les rêves s’éloignent, mirages fuyants,
La fatigue s’accroche, voile opaque et pesant,
Et dans l’immobilité de ces instantsConstants,
L’espoir d’un repos s’évanouit, blessant.

Alors je contemple les lueurs spectrales,
Qui dansent au plafond, messagères astrales,
Et je me perds dans ces visions banales,
En attendant l’aurore et ses clartés vitales.

Insomnie, ô compagne des nuits étoilées,
Tu me tiens éveillé quand tout dort enlacé,
Et dans cette attente, mon cœur désolé,
Aspire à la paix d’un sommeil embrassé.

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