Ah, le concert matinal qui déchire le silence !
Non pas des notes écrites sur une portée de branches,
Mais l’âme vive offerte en mélodies franches,
Un alphabet secret que le vent seul cadence.
Chaque trille est un mot, une histoire envolée,
Un rêve tissé d’aube et de rosée perlée.
Les gazouillis légers, rires clairs dans la vallée,
Et les appels plus doux, tendres sérénades ailées.
Le merle est un poète aux phrases veloutées,
Le rouge-gorge un conteur aux strophes enchantées.
La mésange agile brode des rimes argentées,
Et le coucou lointain scande l’heure étoilée.
Leurs voix sont des pinceaux peignant l’azur changeant,
Des messagers de joie au cœur toujours ardent.
Ils sèment dans nos âmes un bonheur innocent,
Et nous rappellent l’écho d’un paradis dormant.
Alors, tends l’oreille au langage des ramures,
À cette symphonie humble aux divines murmures.
Car dans le chant des oiseaux, au-delà des figures,
Palpite le cœur pur de nos plus belles natures.
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