L’envie, serpent à l’œil froid et luisant,
Se glisse en mon cœur, venin insidieux.
Elle mord mon âme, d’un désir cuisant,
Pour ce que l’autre a, de plus précieux.

Je vois sa joie, son bonheur éclatant,
Et mon sourire se fige, devient amer.
Pourquoi lui cette chance, ce don constant ?
Pourquoi moi cette ombre, cette triste chimère ?

Ses biens, ses succès, leur éclat me dévore,
Comme un feu secret qui sans cesse grandit.
Je mesure l’abîme qui nous sépare encore,
Et mon propre chemin soudain s’alourdit.

Cette aigre douleur, compagne amère et sombre,
Me ronge de l’intérieur, sans aucun bruit.
Je voudrais m’en défaire, sortir de cette ombre,
Mais son emprise tenace me tient jour et nuit.

Ô, poison subtil qui trouble ma clarté,
Quand donc quitteras-tu mon esprit chagrin ?
Laisse-moi trouver enfin ma propre beauté,
Sans l’ombre jalouse de ton malsain chagrin.

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