Dans les ronces d’un amour déchu,
Où les mots doux se sont tus,
L’âme s’effrite, en lambeaux perdus,
Dans un silence qui étouffe et tue.
Les caresses, jadis si tendres,
Se changent en griffes, en cendres,
Le cœur saigne, sans comprendre,
Prisonnier d’un amour à fendre.
Les promesses, miroirs brisés,
Reflètent des mensonges glacés,
Le doute s’installe, déguisé,
En un poison lentement versé.
Les larmes coulent, amères et chaudes,
Sur les joues où les rires s’évanouissent,
L’espoir s’éloigne, en mille fraudes,
Dans un labyrinthe où les ombres se nouent.
Mais au fond de cette nuit profonde,
Une étincelle, fragile et ronde,
Murmure un écho, qui gronde,
« Lève-toi, ton âme se refonde. »
Car même dans les liens toxiques,
Où l’amour se meurt, pathétique,
La force renaît, authentique,
Pour s’envoler, libre et lyrique.
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