Dans les brumes d’un soir sans lune,
Où les ombres s’étirent et s’enlacent,
Un murmure s’élève, une étrange fortune,
Un voile se déchire, l’irréel s’embrase.

Des créatures ailées, aux yeux de braise,
Dansent dans les airs, en un ballet macabre,
Leurs rires cristallins, une douce fraise,
Au goût amer, d’un fruit qui se dérobe.

Les arbres se tordent, en silhouettes étranges,
Leurs branches griffues, des bras tendus vers nous,
Les pierres murmurent, des légendes qui changent,
Le temps se suspend, en un instant flou.

Des portes s’ouvrent, sur des mondes inconnus,
Où les lois se plient, à la magie des songes,
Des miroirs déformants, des reflets disparus,
Où l’âme s’égare, dans des labyrinthes longs.

Le fantastique s’invite, dans nos nuits étoilées,
Un frisson qui parcourt, l’échine et le cœur,
Une danse envoûtante, aux notes ensorcelées,
Où la réalité s’efface, en une douce torpeur.

Mais gare à celui, qui s’aventure trop loin,
Dans ces contrées obscures, aux charmes vénéneux,
Car le fantastique, un jeu cruel et sans témoin,
Peut sceller à jamais, les destins malheureux.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

En savoir plus sur Aurel Auteure

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

En savoir plus sur Aurel Auteure

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture