Dans les recoins sombres de l’âme humaine,
Se niche une ombre, une pensée malsaine.
Elle se glisse, discrète, entre les plis du cœur,
Transformant la douceur en un sournois labeur.
Comme un serpent lové dans la chair fragile,
Elle s’immisce, invisible, dans l’esprit docile.
Elle murmure des mots doux, des promesses de plaisir,
Mais au fond des yeux, c’est le néant qu’on peut lire.
Elle enrobe ses chaînes de soie et de velours,
Pour capturer les âmes et les soumettre au détour.
La perversion se cache derrière un masque souriant,
Elle prend sans donner, elle détruit en aimant.



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