Dans le silence doux de la nuit éternelle,
Où l’ombre se fait reine et les étoiles veillent,
La mort avance, douce et solennelle,
Et dans son voile noir, elle nous accueille.
Elle marche sans bruit, sur des chemins de brume,
Ses pas sont légers, ses gestes sont caresses,
Elle enlève les âmes, éteint les amertumes,
Et les porte en son sein, où nul chagrin ne presse.
La vie s’incline, fragile et éphémère,
Devant l’inéluctable, mystérieuse fin,
Chaque battement de cœur, chaque souffle de l’air,
Nous rapproche un peu plus de ce dernier matin.
Mais la mort n’est pas fin, elle est transformation,
Un passage secret vers d’autres horizons,
Où les âmes s’envolent, libres de leurs passions,
Pour renaître ailleurs, au gré des saisons.
Et si la mort semble triste, une ombre menaçante,
Elle est aussi repos, un doux recommencement,
Un cycle sans fin, une paix apaisante,
Qui vient clore en douceur notre éphémère chant.



Laisser un commentaire