Autrefois dans l'enfance de ma maison,
Je portais mes soldats aux feux guerriers
Le plomb de leur constitution
M'allégeait de l'humain à penser.
Puis vint le temps de l'idéal
Celui de la jeunesse au front tendu
Vers l'avenir en victoire du mal
Je marchais à mon tour sur l'étendue.
Et à la mémoire revinrent mes jeux
Quand la Terre s'étalait comme l'eau plate
Je voyais autrement, larmes aux yeux
Qu'un homme vit sous l'uniforme mat.
J'ai cru à la révolution de velours
Sous l'œil d'un Lénine vierge d'église
J'ai pris en main le destin si lourd
Des consciences qui portaient valises.
Dans les rues de la ville endormie
Ma mort a réveillé une flamme
Je ne fus qu'un homme et si j'ai fui
C'était pour écrire les pages de mon âme.
Mon cœur est enfoui dans l'effervescence
Des pensées astrales qui construisent la paix
Avec vous je redeviens l'essence
Parmi ceux qui pensent Liberté.
Je suis avec vous !
Photo de Jonathan Meyer sur Pexels.com

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