Dans le silence pesant des murs austères,
L’isolement tisse sa toile invisible,
Les voix s’éteignent, les regards se terrent,
L’âme devient une île, fragile et sensible.

Chaque jour s’étire, monochrome et froid,
Les pensées se heurtent à des murs de béton,
Les souvenirs d’autrefois s’estompent, las,
Et le temps devient une lente érosion.

Le cœur cherche des échos, des présences,
Mais les heures passent, cruelles et vides,
Les moments de joie sont de lointaines absences,
Et la solitude murmure des chants acides.

L’esprit vacille, en quête de lumière,
Dans ce désert mental, sans repères ni guide,
L’espoir vacille, parfois se perd,
Mais au fond de soi, une flamme subsiste, lucide.

Des rêves de liberté, de chaleur humaine,
Se dessinent en filigrane, ténus mais réels,
Chaque pensée devient une lutte vaine,
Pour ne pas sombrer dans cet abîme éternel.

Mais dans ce vide, parfois, une étincelle,
Un souvenir, une image, une lueur douce,
Rappelle que derrière ces murs cruels,
Existe un monde, un ailleurs, une source.

Ainsi, malgré l’isolement, l’ombre froide,
Le cœur bat encore, cherchant l’évasion,
Dans chaque souffle, chaque pensée en maraude,
Réside un fragment de rébellion.

Photo de Elle Hughes sur Pexels.com


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