Dans le silence épais des nuits carcérales,
Où les rêves se heurtent aux murs glacials,
Je grave mes pensées sur des pages blanches,
Cherchant l’évasion, une brèche dans la manche.
Les chaînes invisibles serrent mon esprit,
Mais l’âme s’évade, légère, sans bruit,
Dans les méandres des mots, je trouve refuge,
Loin de ce quotidien aux contours si rugueux.
Chaque rime est un pas vers l’ailleurs,
Un souffle d’espoir, une lueur,
Les souvenirs d’avant, doux et lointains,
S’invitent dans mes vers, brisant le chagrin.
Les fenêtres grillagées filtrent des rêves brisés,
Mais mon cœur s’accroche aux étoiles passées,
Dans cette cellule où le temps semble figé,
Ma plume dessine des horizons inespérés.
Le matin se lève sur des promesses voilées,
Les oiseaux chantent une liberté volée,
Mais en moi résonne une mélodie tenace,
Celle de l’espoir, de la vie qui renait, fugace.
Des murmures de liberté hantent mes nuits,
Des échos d’un monde où l’amour luit,
Et même ici, dans l’ombre et la poussière,
Je continue d’écrire, de rêver, de croire en la lumière.



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