Dans l’ombre lourde des paroles non dites,
Dans les regards perçants qui brisent l’âme,
Se tisse un réseau de maux et de rites,
Le harcèlement, ce serpent infâme.
Il rampe dans les couloirs, insidieux,
S’insinue dans les esprits, comme un poison,
Il frappe sans bruit, sans éclat lumineux,
Dérobant la paix, semant la déraison.
Les mots se font armes, tranchants et cruels,
Les gestes, des épines dans la chair,
Chaque jour est un combat perpétuel,
Un labyrinthe sans lumière.
Le silence étouffe les cris de détresse,
La peur devient une ombre compagne,
Mais dans la nuit, une lueur progresse,
Un espoir, un éclat qui gagne.
Des voix s’élèvent, brisent les chaînes,
Des cœurs s’unissent dans un même élan,
Pour dénoncer, pour dire la peine,
Pour faire front contre cet ouragan.
Chacun mérite le respect, la douceur,
Un monde où le respect est roi,
Où chaque âme est accueillie avec candeur,
Où le harcèlement n’a plus de loi.
Écoutons ces voix, ces récits brisés,
Tendons la main, ouvrons nos cœurs,
Pour que demain, à jamais éloigné,
Le harcèlement soit vaincu par l’honneur.
Dans la solidarité et la lumière,
Nous bâtirons un monde sans peur,
Où chacun pourra marcher fier,
Libre de toute oppression, sans leurre.



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