Apocalypse

La terre tremble sous un ciel en feu,
Les montagnes s’effondrent, les rivières se déversent,
Le vent hurle, porteur de terreur et d’adieu,
L’apocalypse approche, le monde inverse.

Les océans en furie déchaînent leurs flots,
Les villes sombrent sous l’eau bouillonnante,
Les forêts flambent en flammes et en maux,
La nature en colère, sauvage et dominante.

Les hommes fuient, perdus dans la nuit,
Leurs cris se mêlent aux tempêtes rugissantes,
La terre se fracture, se meurt, s’enfuit,
Sous l’assaut de forces insensées, déchirantes.

Les étoiles s’éteignent, un à un, dans le ciel noir,
Le silence s’installe, pesant, oppressant,
La lumière s’efface, ne laissant qu’un désespoir,
Le temps se fige, terrifiant, glaçant.

Les oiseaux tombent, leurs ailes brisées,
Les bêtes se cachent, le cœur paralysé,
La lune pleure des larmes de cendres,
Les espoirs se fanent, les rêves se désagrègent.

Mais dans ce chaos, une étincelle survit,
Un souffle d’espoir, fragile, ténu,
Les âmes se lèvent, unies dans la nuit,
Cherchant la lumière, le renouveau perdu.

Car même dans l’ombre la plus profonde,
La vie lutte, persiste, se relève,
L’apocalypse n’est que l’aube d’un autre monde,
Une renaissance, une nouvelle ère sans trêve.

Ainsi, de la destruction naît la création,
Des cendres du passé, un avenir se dessine,
Car chaque fin porte en elle une promesse, une vision,
L’apocalypse, prélude d’une vie divine.