Dans le jardin des cœurs, pousse une sombre fleur,
La jalousie, envoûtante, dévoreuse de bonheur,
Ses racines s’enfoncent, dans le terreau de l’âme,
Semant le doute et la peur, tel un brasier sans flamme.
Elle chuchote à l’oreille, des mots vénéneux,
Comparaisons amères, désirs malheureux,
Dans son sillage, elle laisse des cœurs brisés,
Des regards enflammés, des esprits torturés.
Le vert de l’envie colore les pensées,
Transformant l’amour en piège insensé,
Chaque sourire d’autrui, chaque réussite,
Devient une épine, une plaie subite.
Elle vole la paix, enchaîne les esprits,
Dans une cage dorée, de soupçons infinies,
Elle divise les âmes, détruit les liens,
Brisant les amitiés, éteignant les lendemains.
Mais sous cette ombre, peut naître une lumière,
Car de la jalousie, peut surgir une prière,
Un désir de s’élever, de se dépasser,
De transformer la douleur, en force retrouvée.
Lorsque l’on comprend, que chacun est unique,
Que nos chemins sont tissés de rêves magnifiques,
La jalousie s’efface, laissant place à la clarté,
L’amour véritable, pur et sincérité.
Alors, libérés des chaînes de ce spectre funeste,
Nous marchons vers la lumière, en quête céleste,
Loin des ombres du passé, vers des cieux plus sereins,
Où la paix réside, dans le creux de nos mains.


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