Aux doigts fragiles
Des notes créées
Le son docile
D'un piano épousé.
Par le musicien médium
De ces autres pensées
Pour donner aux hommes
La gamme du cœur pulsé.
L'oreille s'émeut
Devant la mélodie étrange
Qui traverse les cieux
Sur la portée des anges.
Et la force amoureuse
Dépouillée du mystère
Compose la symphonie glorieuse
Au nom de tous les univers.
Sous ton regard absent
Par l'artiste qui transmet
Au clair de ton temps
Un horizon agenouillé
D'être toujours fidèle
Aux vibrations amies
Invisibles hirondelles
Qui vous sourient.
Pour que se matérialise
La danse éthérée
Ce ballet qui divise
Le croyant et l'athée.
Ecoutez alors la douceur
Du moment où la mort
A épousé sa sœur
La vie en simple sort.
Ressentez alors la force
Du présent où l'amour
A jailli du torse
Du Dieu faiseur de jours.
Et qu'un infini chant diluvien
Entraîne à jamais les consciences
Au seul désir des lendemains
Une musique en arche de la science.
La noblesse des arts de l'au-delà
Ou le clavier en science de l'esprit
En toi, je déploie mes bras
Pour t'inspirer le souffle de ma vie.
Ce silence pour mieux te chanter
Ce poème pour surtout t'aimer.
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