J'ai donné mon corps à la cause,
Et ma vie, qui valait peu de chose,
Fut arrachée sans ménagement
En haine acharnée des mécréants.
J'ai combattu tous les diables,
Nombreux mangeant à ma table,
Celle où l'amour et le partage
Savent dissiper tous les nuages.
J'aurais voulu être compris,
Bravant les incertitudes, les mépris,
Usant des mots du plus juste langage
Pour que leur clarté s'en dégage.
Ma vie d'homme savait où mettre l'accent,
Convaincu déjà, jeune adolescent,
Du chemin qu'il faudrait parcourir
Pour répondre au plus noble désir,
De celles et ceux, devenus esprits
Exaltant d'impatience, auprès de la bougie,
Allumée avec le soin, respect et sagesse
Pour célébrer la vie, la mort, une messe.
Que d'amour donné sans compter pour les invités !
Que d'émotions transcendées en flots de larmes versées ...
Mes amis, je n'oublierais jamais !
Et je poursuis ma quête du parfait,
Pour que l'humanité se réveille
De ses âpres nuits de sommeil,
De ses siècles perfides et sanglants
Résumant l'infériorité du moment.
Mon 40e anniversaire célébré
Sera pour moi l'espoir de la vérité
Et celui de l'ouverture des consciences
Pour tous ces êtres dont la vie n'a pas de sens,
Pour cette planète, à cor et à cri la fin des supplices
Pour cette Terre enfin, la paix et la justice.
Photo de Geronimo Giqueaux sur Pexels.com

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