Comprenez-vous enfin, prêtres, ce que je dis ?
Sentez-vous l’étendue de ce beau Paradis,
Où tant de Chérubins, semblables au Christ aimé,
— Dont le nombre si grand ne se peut dénommer, —
Exercent leur pouvoir et servent de lumière
A leurs frères plus jeunes animant la matière !
Jésus, dans ses discours, vous l’avait indiqué ;
Mais vous l’aurez sans doute assez mal expliqué,
Car, il a dit ici maintes fois sur la terre :
 » Il est plusieurs demeures à la maison du Père. « 
Ces demeures ! C’étaient tous ces brillants soleils,
Que longtemps on a cru des lampes de merveil,
Faites pour éclairer l’obscurité des nuits
De votre pauvre terre, et dissiper l’ennui
Des mortels qui croyaient, dans leur erreur profonde
Que tout était créé pour leur unique monde.
Ces demeures ! C’étaient ces splendides planètes
Que je vous ai décrites, tournant toujours en fête
Autour de leur soleil qui, par son attraction,
Les oblige à mouvoir chacune dans son rond,
Formant une cadence, admirable et gracieuse,
D’où sort la mélodie la plus harmonieuse ;
Où se meuvent et vivent milliards d’humanités,
Ressemblant à la vôtre ; avec des variétés
De types et d’espèces, en nombre indéfini,
Allant au même but, vers le même infini,
Par les mêmes épreuves, par les mêmes chagrins,
Se réunissant toutes sur le même chemin,
Qui conduit au foyer de ce beau Sanctuaire
Qui tous nous illumine :  » La demeure du Père « ,
Guidées dans leur marche, toutes, par la vertu
D’un glorieux Chérubin, comme notre Jésus.

Photo de Monstera sur Pexels.com

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