Être seul n’est pas une malédiction,
c’est une lumière mise à nu,
un espace où la voix se cherche,
puis se trouve, dans l’écho d’elle-même.

C’est marcher sans foule, sans murmures,
et sentir pourtant le monde tout entier
respirer dans la lenteur du pas,
comme si chaque silence portait un secret.

Être seul, ce n’est pas fuir ni renoncer,
c’est se rappeler d’où vient la paix,
celle que nul regard ne donne,
celle qui ne s’achète pas dans les bras des autres.

C’est s’asseoir face au temps,
le regarder passer comme une rivière claire,
sentir le poids qui glisse doucement
des épaules de l’âme apaisée.

Dans cette solitude, il y a un jardin,
fait d’instants purs et de graines invisibles.
On y plante l’espoir, on y cueille la lucidité,
et les saisons du cœur y apprennent la patience.

Être seul, c’est entendre le monde autrement,
non plus dans le vacarme, mais dans la résonance.
Chaque pensée devient un pas vers la maturité,
chaque silence, un visage de la vérité.

Ce n’est pas un exil, mais une naissance lente,
celle du soi qui ne cherche plus à plaire,
mais à comprendre,
et à aimer sans dépendre.

Alors, quand viendra l’heure de croiser d’autres regards,
le cœur n’aura plus peur de se perdre,
car il saura que l’amour ne comble pas un manque,
il partage une plénitude.

Être seul n’est pas une malédiction,
c’est un passage, une initiation,
où l’on apprend à être entier,
même dans le vide, même dans le vent.

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