Quand le tumulte du monde s’alourdit,
que la voix des heures se fait grondement,
je ferme les paupières comme on tire un voile,
et l’univers entier bascule en moi.

Alors s’ouvre le pays des songes,
non pas celui des nuits imparfaites,
mais celui des pensées libres,
qui bâtissent des routes d’azur
au-dessus des murs du quotidien.

Je m’évade…
Non pas pour fuir,
mais pour m’élargir,
pour respirer une lumière que mes yeux ignorent,
pour effleurer l’infini avec la pointe de l’esprit.

Dans cette traversée intime,
la mémoire se fait rivière,
les désirs deviennent ailes,
et les peines se dissolvent
comme brumes au soleil levant.

Les mots se changent en forêts,
les silences en mers profondes,
chaque pensée ouvre un jardin secret
où je marche sans entraves.

Et quand je reviens au réel,
plus léger qu’une plume posée,
je garde en moi la trace de cet ailleurs,
comme une braise sous la cendre,
qui murmure, encore et toujours :
« L’espace est en toi, vaste et inépuisable,
ferme les yeux, et déjà tu voyages. »

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