Le temps s’avance en roi sans couronne,
Invisible souverain qui règne sur nos songes.
Il trace dans l’éther des cercles de lumière,
Pareils aux astres qui s’éteignent en silence.

Chaque seconde naît comme une étoile filante :
un éclat, une brûlure, un éclairement bref.
Elle déchire l’ombre avant de disparaître,
ne laissant qu’un sillage au seuil de la mémoire.

Nous marchons dans ses cycles, voyageurs d’illusion,
Prisonniers d’un sablier aux sables infinis.
Chaque grain qui s’écoule est une âme qui s’offre,
Un mystère enfoui dans l’océan des possibles.

Le temps n’est pas qu’un fleuve – il est un miroir,
où chaque visage apprend son propre effacement.
Il grave sur la peau les hiéroglyphes des heures,
comme un sculpteur patient qui rêve d’éternité.

Pourtant dans ses spirales brûle une promesse :
sans finitude, comment goûter l’infini ?
Sa fuite nous apprend la valeur de la flamme,
et c’est parce qu’elle s’éteint que la lumière vit.

Alors, quand l’aube embrase son voile d’or,
écoutons en silence le cœur battre au présent.
Car dans l’immense énigme où se dissout le temps,
l’instant devient royaume, et nous en sommes rois.

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