Quand l’heure s’étire aux confins du tumulte,
Et que le cœur, trop plein, cherche la bascule,
Le recul vient, discret, comme un vent de silence,
Offrant à la pensée un instant de balance.
Il n’est ni fuite, ni peur incertaine,
Mais un pas en arrière où l’ombre se démène,
Pour mieux voir la lumière aux creux des contours,
Et saisir l’essence au-delà du détour.
C’est là qu’on entend ce qu’on ne disait plus,
Les mots tus par l’élan, les regrets suspendus.
Le recul est un miroir aux reflets profonds,
Qui murmure : « Attends, observe, et change de fond.»
Dans l’écho d’un choix, dans le pli du passé,
Il donne à la voix l’espace de penser.
Ce n’est qu’en reculant qu’on trace l’avenir,
Car parfois, pour grandir, il faut… ralentir.
Alors, quand le monde s’élance à grand feu,
Souviens-toi du calme et de ce point de vue :
Le recul, loin d’être un souci ou refus,
Est l’art de cueillir… ce que l’instant n’avoue.
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