Le soupir glisse, une ombre légère,
Un souffle errant sur les ailes du temps,
Il s’échappe en douceur, comme une prière,
Portant un écho fragile et vivant.

C’est la voix muette de l’âme discrète,
Un instant suspendu entre ciel et terre,
Il chante le silence, dévoile la quête,
D’un cœur qui cherche et souvent se perd.

Le soupir s’enfuit au creux de la brise,
Complice secret des nuits sans sommeil,
Il danse avec l’ombre, il s’envole, il frise,
Les souvenirs doux comme un appel.

Parfois c’est un rêve qui doucement s’efface,
Ou le poids lourd d’un regret silencieux,
Un frisson qui traverse le fil de la trace,
Un murmure perdu dans les cieux.

Il est la pause entre deux battements,
La respiration d’un instant suspendu,
Un souffle d’espoir, un pleur du vent,
Quand le cœur parle mais reste contenu.

Le soupir est un pont invisible,
Entre le passé et ce qui viendra,
Un souffle fragile, un geste sensible,
Qui trace les lignes d’un monde en émoi.

Alors, quand le silence se fait plus dense,
Que l’âme cherche un signe à chérir,
Laisse-toi porter par la douce présence
D’un simple et profond, éternel soupir.


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