Dans les replis sombres de l’âme humaine,
Un hôte insidieux, une lourde chaîne.
La rancune s’installe, ombre sournoise,
Et tisse son venin, lentement, sans pause.
Elle est un feu secret, sans flamme et sans bruit,
Qui consume le cœur au milieu de la nuit.
Chaque souvenir amer, chaque offense subie,
Alimente sa faim, sa soif inassouvie.
Elle creuse un abîme, profond et amer,
Où l’esprit se débat, sans pouvoir s’en défaire.
La joie s’y éteint, l’amour s’y fane,
L’âme se flétrit, pâle et diaphane.
Les jours se succèdent, lourds et sans éclat,
Le présent s’assombrit, le futur s’écrasa.
Car la rancune est là, fidèle compagne,
Qui martèle l’esprit, sur toutes les campagnes.
Elle dresse des murs entre l’être et le monde,
Empêche le pardon, l’aube si féconde.
Prisonnière d’un passé qui ne meurt jamais,
L’âme se dessèche, dans d’éternels regrets.
Oh, fuis ce serpent qui te mord sans répit,
Libère-toi de lui, de ce fardeau maudit.
Car la rancune est un poison lent et cruel,
Qui ne fait que détruire, sans espoir de ciel.
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