Dans l’ombre où l’esprit vacille et chancelle,
Se murmurent des contes, une étrange nouvelle.
Non pas des faits concrets, des vérités palpables,
Mais des frissons d’ailleurs, des souffles impalpables.
Un murmure léger dans la brise du soir,
Un reflet fugitif dans le miroir sans fard.
Des formes éthérées, des lueurs incertaines,
Que l’œil perçoit parfois, à travers les persiennes.
Est-ce le fruit du rêve, ou l’appel de l’au-delà ?
Ces voix désincarnées qui nous parlent tout bas.
Ces ombres furtives qui dansent dans la nuit,
Vestiges d’un passé que le temps n’a pas détruit.
Les légendes s’éveillent, les mythes ressurgissent,
Quand le voile s’amincit, et que les mondes glissent.
Fantômes du manoir, banshees aux chants plaintifs,
Esprits follets dansants, aux pouvoirs suggestifs.
Le surnaturel danse aux frontières du réel,
Un mystère insondable, un appel intemporel.
Il nous hante, nous attire, nous effraie parfois,
Laissant dans nos esprits d’indicibles émois.
Car au-delà des sens, et de toute raison,
Demeure l’inexplicable, l’éternelle question.
Le surnaturel veille, énigme éternelle,
Promesse d’un ailleurs, ou d’une autre étincelle.
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