La perversité, ombre insidieuse et profonde,
S’infiltre en silence dans les cœurs meurtris,
Comme une gangrène lente qui au corps s’immonde,
Volant l’éclat pur des plus beaux esprits.
Elle se tapit dans les replis de l’âme blessée,
Se nourrissant des doutes, des peurs ancestrales.
Elle murmure des mots doux, une fausse caressée,
Pour mieux égarer les âmesLoyales et idéales.
Elle se délecte des faiblesses humaines,
Des jalousies sourdes, des rancœurs tenaces.
Elle attise les feux des passions profanes,
Et s’épanouit dans les ombres et les menaces.
Elle tisse sa toile avec une patience infinie,
Usant de masques trompeurs et de faux semblants.
Elle corrompt le juste, souille la compagnie,
Et sème la discorde aux cœurs trop confiants.
Elle se nourrit des larmes versées en secret,
Des souffrances muettes, des silences lourds.
Elle savoure l’amertume d’un regret,
Et se repaît des échecs et des parcours fourbes.
Elle manipule les fils invisibles du pouvoir,
Exerçant son emprise avec une froideur glaciale.
Elle pervertit les lois, obscurcit le devoir,
Et érige son trône sur une morale pâle.
Elle se complaît dans la chute des innocents,
Dans la perte de l’espoir et de la vertu.
Elle se pare des oripeaux des mécontents,
Et propage son venin sans aucun scrupule.
Mais au plus profond de cette nuit désolée,
Une lueur ténue refuse de s’éteindre.
La force de l’âme, blessée mais étoilée,
Aspire à la clarté, refuse de se feindre.
Car la perversité, malgré son emprise tenace,
Ne saurait étouffer l’appel de la lumière.
Dans chaque cœur vibrant, une étincelle audace,
Peut renaître et vaincre cette funèbre ornière.
Alors, face à l’ombre qui cherche à nous séduire,
Gardons en nos cœurs une flamme vigilante.
Car la bonté demeure notre plus beau sourire,
L’arme ultime et pure contre cette onde errante.
Suis-moi sur instagram (@auteurespirite)
Laisser un commentaire