Dans le velours sombre du ciel nocturne,
Un disque d’argent, doux et taciturne,
La lune se lève, pâle et sereine,
Sur le monde endormi, elle promène.
Son regard de nacre, mystérieux et pur,
Éclaire les ombres, leur donne une figure,
Aux arbres figés, aux toits des maisons,
Elle offre un manteau de douces raisons.
Messagère des rêves, des secrets chuchotés,
Aux amants perdus, aux cœurs tourmentés,
Elle murmure des chants mélancoliques et beaux,
Dans le silence profond des nuits d’en bas.
Ses phases changeantes, cycle éternel,
De croissant fragile à cercle de miel,
Témoin silencieux des joies et des peines,
Elle veille sur nous, dans les nuits sereines.
Astre lointain, source de fascination,
Tu inspires les poètes, toute nation,
Ô lune, ô ma muse, étoile d’argent,
Dans mon cœur tu brilles éternellement.
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