Sous un ciel lourd de pluie, la terre soupire,
Les glaciers fondent, l’océan gronde,
Des forêts jadis denses, le feu aspire,
Dans cette lutte inégale, la nature se morfond.
Le vent murmure des secrets millénaires,
Des histoires de saisons qui dansent en harmonie,
Mais les hommes, en quête de richesses éphémères,
Ont rompu ce ballet, semant l’agonie.
Les coraux, jadis jardins de couleurs,
Blanchissent sous la chaleur des eaux,
Les ours polaires, rois des blancheurs,
Errent, affamés, sur des déserts d’échos.
Des tempêtes rugissent, des cyclones déchaînés,
Les rivières débordent, engloutissant les sols,
La terre, en rébellion, réclame ses droits bafoués,
Face à l’empreinte humaine, le monde vacille et s’affole.
Les enfants naissent dans un monde en fièvre,
Héritiers d’un futur incertain, fragile,
Les aînés se rappellent des hivers de givre,
Quand les saisons étaient un cycle tranquille.
Mais l’espoir, tel un phénix, renaît des cendres,
Les voix s’élèvent, les consciences s’éveillent,
Des gestes naissent, des promesses à défendre,
Pour que la terre retrouve ses merveilles.
Car dans chaque goutte de pluie, un reflet d’espoir,
Dans chaque arbre planté, un futur à bâtir,
Les hommes peuvent encore, par un effort de mémoire,
Rendre à la terre son éclat, son sourire.



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