Sous la lumière tamisée des chandeliers,
Le peintre solitaire fait chanter ses pinceaux.
Il compose une symphonie de couleurs, altiers,
Les nuances se mêlent en un ballet nouveau.
Les bleus profonds des mers dansent avec le soleil,
Les rouges de la passion enflamment l’horizon.
Chaque teinte est une note, une étoile, une merveille,
Un fragment de l’âme, une douce évasion.
L’art, ce langage muet, parle à tous les cœurs,
Révèle les secrets enfouis, les désirs cachés.
Il est la voix de l’émotion, des peurs,
De ces pensées sublimes qui ne peuvent s’épancher.
Les mains de l’artiste, agiles, presque divines,
Sont les instruments d’un concert silencieux.
Dans chaque coup de pinceau, une vérité s’incline,
Un monde intérieur se dessine sous ses yeux.
Quand le dernier coup est porté, l’achèvement,
L’œuvre respire, vivante, et le silence s’étend.
Le peintre observe, apaisé, ce moment,
Où l’âme et la toile s’unissent tendrement.



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