Lorsque s’efface le jour, et que s’étend la nuit,
Dans un souffle léger, la mort nous convie,
À franchir le seuil d’un royaume inconnu,
Où l’âme, libérée, s’élève vers l’absolu.
Elle est ce voile tendre, qui doucement nous prend,
Comme une mère aimante, au regard apaisant,
Elle guide nos pas vers des cieux infinis,
Où l’éternel sommeil guérit nos ennuis.
Dans ses bras silencieux, tout s’éteint, tout repose,
Les douleurs, les chagrins, les colères moroses,
Elle offre à nos cœurs une paix méritée,
Après les tourments d’une vie tourmentée.
Ce n’est pas une fin, mais un doux recommencement,
Une mue nécessaire, un envol bienveillant,
Vers des terres sans peine, des champs éternels,
Où la lumière éclaire nos rêves immortels.
Ainsi, n’ayons crainte de ce dernier voyage,
La mort n’est qu’un passage, un ultime rivage,
Où l’âme, délivrée de ses chaînes terrestres,
Trouve enfin la quiétude, loin des tempêtes funestes.



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