La dissociation est un voile, un murmure éthéré,
Un éclat de l’âme que le temps a fracturé.
C’est un écart subtil entre le corps et l’esprit,
Une fuite silencieuse dans un monde infini.
Elle est le refuge dans la tempête des pensées,
Un espace de survie où l’on peut se cacher.
Quand la réalité blesse et que le cœur se tait,
La dissociation offre un abri secret.
C’est une séparation, douce et douloureuse,
Où l’on observe sa vie comme une scène silencieuse.
Le corps bouge, parle, rit ou pleure,
Mais l’esprit, lui, flotte, ailleurs.
Les sensations deviennent lointaines, comme un rêve flou,
Un monde ouaté, un espace hors de tout.
Les souvenirs se fragmentent, se dispersent,
Dans un océan calme où rien ne presse.
La dissociation est un pont vers l’invisible,
Un état où l’on se perd, où l’on devient insensible.
Elle est à la fois protection et oubli,
Un bouclier fragile, un écho infini.
Mais derrière ce voile, une vérité demeure,
L’esprit cherche à guérir, à surmonter ses peurs.
Revenir à soi, renouer avec l’instant,
Retrouver l’unité, dans un souffle constant.
La dissociation nous parle d’une douleur enfouie,
D’un besoin de lumière, d’un retour à la vie.
Elle nous rappelle que même dans l’obscurité,
L’espoir peut renaître, l’âme peut se retrouver.
Écoutons ses murmures, entendons son appel,
Cherchons à guérir, à briser le fiel.
La dissociation est un passage, un pont,
Vers une compréhension plus profonde, une guérison.


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