Au crépuscule des âges, les temps s’effacent,
Les empires tombent, les rivières tissent leur glas.
Les civilisations s’endorment sous le voile,
Le passé se plie dans un ultime émoi.
Les pages du livre de l’histoire se ferment,
Les récits des hommes, comme des rêves, s’éteignent.
Les échos des exploits et des chagrins passés,
Se fondent dans l’obscurité, dans l’éternité.
Mais peut-être, quelque part dans le néant,
Résonne l’écho d’un murmure persistant.
La fin des temps, un étrange recommencement,
Où le vide engendre une nouvelle existence.


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