Dans l’ombre silencieuse, je me perds,
Une âme égarée, invisible aux regards.
Ni vu ni entendu, je suis un souffle léger,
Une présence effacée, dans l’immensité.
Sous le ciel étoilé, je deviens la nuit,
Mes contours se fondent, mon existence s’enfuit.
Les échos de ma solitude errent sans fin,
Invisible, je traverse le monde, sans chagrin.
Les rues animées ne portent pas mon poids,
Ma silhouette se dissout dans le froid.
Les passants pressés, indifférents à ma trace,
Ignorent l’ombre qui dans leur sillage passe.
Je suis l’invisible, le mystère voilé,
Dans le tumulte, dans l’obscurité.
Mais dans mon silence, une force émerge,
Une puissance discrète, une lumière qui converge.
Car l’invisible porte des mondes secrets,
Des émotions profondes, des rêves discrets.
Derrière le voile, une histoire se tisse,
Un poème muet, une mélodie qui glisse.
Peut-être qu’un jour, dans un regard perdu,
Mon invisibilité sera révélée, entendue.
En attendant, je demeure une ombre éthérée,
Naviguant dans le mystère de l’invisibilité.


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