Une fleur fanée dans le jardin de tes rêves,
Sourit sans même avoir un rythme en sa sève,
Elle penche sur le sol tout le poids de la saison,
Et regarde la terre en douce consolation ;
Une fleur tournée vers de vertes aventures,
S’octroie la certitude, la vie est à sa pointure,
Si bien qu’elle ressent en sa posture pieuse,
Du divin créateur, toute la force amoureuse ;
Toi l’homme fait comme elle,
Comme elle fait son ciel,
Sans regarder derrière,
En sautant les barrières,
Toi l’homme fait comme elle,
Comme elle fait son ciel,
En rêvant d’autres terres,
Eternelles nourricières.
Des amours vécus aux lendemains incertains,
Toutes tes blessures que nous pansons en vain,
Le bonheur n’existe que si l’autre a compris,
L’unisson du cœur et de l’esprit qui survit ;

A toutes les chimères broyant tous les élans,
A tous les petits soucis d’une vie sur plan,
Toutes les détresses qui font saigner le monde,
A cette main tendue pour lutter dans la ronde ;
Toi l’homme fait comme elle,
Comme elle fait le ciel,
En montrant l’avenir,
Et le voile se déchire,
Toi l’homme fait comme elle,
Comme elle fait le ciel,
En dessinant la paix,
A l’enfant qui renaît ;
Pour continuer l’ouvrage qui fera fondre la mort,
Dans le moule du savoir, du labeur encore,
Et suivre cette colombe qui s’est envolée,
Pour voir d’en haut les hommes prier et chanter,
Toi l’homme fait comme elle,
Comme elle fait le ciel,
En déployant ses ailes,
Et fait nouveau soleil.


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