Mon pays afghan,
Mes vertes vallées,
Mon unique tourment,
Mon combat désiré.
Mes chemins de montagne,
Mes amis torturés,
Sous le feu qui gagne,
Ma fragile liberté.
J’ai fait le rêve,
Des peuples réconciliés,
Dans le silence de la trêve,
Aux femmes libérées.
Du voile de l’absurdité,
Pour masquer les larmes du souffrir,
Esclaves infidèles, déshéritées,
De l’amour et des fruits du Panjshir.
J’accuse tous ces complots,
De l’accident coupable,
Machination des dévots,
Aux manœuvres incontournables.
Je me suis envolé,
Pour commander l’armée des ombres,
Découvrant mon esprit démesuré,
Ma présence tapie dans l’ombre.
Des décisions cupides,
De l’argent sacré du pouvoir,
Qui sonnent dans le vide,
Je crie mon désespoir.
En ces hommes dérisoires,
Je hante leurs vies,
Présidents d’un soir,
Je commande vos nuits.
Mon pays afghan,
Mes frères de sang,
Je continue ma vérité,
Au vent nouveau de la liberté.
Je ne suis pas l’idole,
Aux images des couvertures molles,
Des journaux de propagande,
A tuer l’idée pour vendre.
Je suis l’esprit aux multiples visages,
Parmi les lions domptés du grand sage,
Et je prie en ma cage d’éternité,
La fin de toutes les guerres et le début
de la paix

Photo de Qasim Mirzaie sur Pexels.com

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