Un jour je t'ouvrirai
Les portes d'un palais
Ni lustre ni costume
Ni argent ni coutume
Ni place pour un roi.
Tu ne trouveras là
Plus de pendules aux murs
Ni ces tristes dorures
Témoins d'une autre vie
Que l'orgueil a sali.
Des fleurs de lumière
Au jardin des prières
Resplendiront pour toi
En souriant de joie.
L'oiseau d'éternité
Chantera le couplet
Du cantique des sons
Qui vainquit le démon.
Puis au salon des sages
Couronné par les âges
D'amour tu parleras
Comme de l'unique loi.
En te penchant sur Terre,
Fille de la misère
A l'appel du chercheur
Tu répondras : bonheur.
Au-delà des espaces
Tu marqueras les traces
Du monde des Esprits
De l'éther, de la vie.
Alors s'écarteront
La porte et le buisson
Laissant place à l'amour
A l'amour pour toujours.
En grandissant sans cesse
La force et l'allégresse
Transporteront ton cœur
Au pays du bonheur ! 
Où la conscience éclate
En milliards de soleils
Aux couleurs écarlates
En rayons de merveilles.
L'hymne de l'univers
Vibrant à l'unisson
Par la cause du Père
Saluera l'ascension
De ton âme épurée
Par les douleurs du temps
De ton corps éthéré
Par les peines et le sang.
Alors tu verras Dieu
Seigneur et créateur
Au plus profond des cieux
L'amour du rédempteur.
Marche pauvre Clothilde
Même au soir de novembre
Je te suis pas à pas
Et n'abandonne pas.
Un jour je t'ouvrirai
Les portes d'un palais
L'éternel est son nom
Gravé sur le fronton.
Photo de SHVETS production sur Pexels.com

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