Toi qui regardes encore les rameaux hypocrites,
Toi qui surgit du temps sur l'mage vivante,
Toi que l'amour épouse et que le cœur invite,
Toi mon frère éternel au sang rouge qui hante
Jérusalem en feu de colère passionnée
Et les têtes bien faites qui pensent la puissance
Dans l'absente mémoire des chairs martyrisées.
Toi le prophète nu qui demandait l'amour,
Toi l'éternelle sève qui abreuve mes veines,
Toi le fils incarné aux étranges discours,
Toi qui nourris mon âme et console mes peines,
Jésus prophète en l'heure, fils de Nazareth,
Poursuis ma déchirure dans ton regard perdu,
Ecorché par l'orgueil tu inclines la tête
Devant nous aujourd'hui qui passons sans rien dire.
Et notre indifférence comme une feuille au vent
Balance dans l'erreur de notre noir délire
Qui refuse le Père et l'esprit ne comprend.
Toi pour qui je demande une prière humaine,
Toi mon sauveur en Dieu dans ma vie incertaine,
Toi qui n'avais que l'autre et ne demandais rien,
Toi seul devant les hommes, consoles mon chagrin.
Photo de Adrian Agpasa sur Pexels.com

En savoir plus sur Aurel Auteure

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

En savoir plus sur Aurel Auteure

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture