Oh ! Si vous connaissiez cette vie en commun :
Un travaillant pour tous, tous étant faits pour un !
Là, jamais rien ne manque, tout est en abondance ;
Aucun ne perd son temps. Et, ce serait démence
De chercher à savoir qui plus a mérité,
Car tous font de leur mieux pour la communauté.
Là, jamais discussions et jamais de désordres.
Personne n’obéit, nul ne donne des ordres.
La conscience est la loi : chacun fait son devoir
D’un mode irréprochable. Nul ne se laisse choir.
Là, jamais point d’envie : à quoi servirait-elle ?
Personne n’est patron et nul n’est en tutelle !
Le seul désir qu’on a, le vrai bonheur parfait,
C’est de voir son prochain, heureux et satisfait.
Les autres étant contents, on est content soi-même,
Car, le bonheur des autres est le seul que l’on aime.
Dans un semblable état, il n’est point de chômage :
Le travail est commun pour tous, à tous les âges.
Personne n’a jamais souci du lendemain.
Nul n’est frappé, non plus, de peines ni chagrins.
La maladie, elle-même, d’aucun d’eux n’est connue ;
Car, les germes en ont a jamais disparu,
Grâce à la pureté de la douce atmosphère
Que leurs beaux sentiments sont parvenus à faire.


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