Le choix n’est pas douteux et nous vous attendons.
On ne vient pas, d’ailleurs, changer la religion,
Ni vous faire parjures. On vient la compléter,
Et la mettre d’accord avec la vérité,
Car, vous êtes bien loin de la pure vertu
Et de la religion enseignée par Jésus.

Vous l’avez falsifiée à tel point qu’aujourd’hui
Cette immense lumière est devenue la nuit.
Jésus vous a donné l’exemple le plus grand
De l’humilité vraie, du pardon des méchants.
— Vous, vous êtes hautains, partout où vous allez. —
Il naquit dans l’étable.
— Il vous faut des palais.
Vous n’avez jamais su pardonner à vos frères ;
Et, vous les poursuivez de toutes les misères,
Lorsque quelqu’un d’entre eux se permet par hasard
De discuter vos dogmes, les jugeant en retard. —
Jésus était toujours la bonté charitable,
Sacrifiant sa personne, songeant à ses semblables.
Vous, vous êtes égoïstes et ne pensez qu’à vous.
Tous les autres sont faits pour vous servir partout ;
Il n’est pas de moyen qui vous soit répugnant
Pour asservir autrui, lui prendre son argent.
A toute heure et partout, il était entouré
Des faibles qu’il aimait et savait honorer.
— Vous faites le contraire, car partout on vous voit
Opprimant les petits, adulant tous les rois. —
Jésus, notre grand maître, voulait la liberté ;
Il vint pour l’établir dans notre humanité.
— Vous êtes ses sicaires, ses plus grands ennemis ;
En tous temps, en tous lieux, vous avez compromis
Votre crédit contre elle : toujours on vous a vus,
A côté des tyrans, vous acharnant le plus.
Vous êtes un obstacle à tous les vrais progrès,
Car, ce que vous voulez, c’est faire à votre gré. —
Et quand Jésus a dit, maxime bien profonde,
Que son royaume à Lui n’était pas de ce monde,
Vous, messieurs du clergé, vous restez attachés
Aux seuls biens de la terre, cause de vos péchés ;
Vous vous en repaissez, et vous n’êtes contents
Que quand vous possédez et honneurs et argent,
Afin de contenter vos sottes ambitions
Et de donner essor à vos viles passions,
Ne vous souciant pas plus de la belle patrie
Qui vous attend un jour, où se trouve la vie,
Que si vous n’en aviez jamais ouï parler
Ou que de votre esprit vous l’eussiez annulée.

Photo de brittany sur Pexels.com

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