Frères, je ne saurais, vraiment, point vous quitter,
Sans dire quelques mots des belles vérités
Qui sont cachées partout dans l’immense parole
Du grand Maître Jésus ; mais, dont les paraboles
Ne furent pas toujours bien comprises de ceux
Qui tenaient pour mission de nous faire aimer Dieu,
Ici-bas sur la terre ; et qui, dans tous les cas,
S’ils les avaient saisies, ne les suivirent pas.
Le clergé, puisqu’il faut l’appeler par son nom,
A semé là-dedans telle confusion,
Au profit de sa caste et de ses intérêts,
Que tout est altéré, tout est défiguré,
A ce point que lui-même, en ce moment présent,
Ce qui vous vient de Dieu, lui le donne à Satan.
0 pauvres insensés, qui croyez ici-bas
Être les seuls chargés de diriger nos pas,
Et de nous enseigner les doctes Evangiles !
Vous voilà, désormais, bien loin de vos pupilles
Qu’en avez-vous donc fait du nouveau Testament,
Que Dieu nous fit donner par ses représentants ;
Phare immense planant au-dessus de nos têtes,
Pour nous illuminer, fils de cette planète,
Et nous conduire tous, sans aucune exception,
Au milieu de nos maux et de nos afflictions,
A ce chemin béni, qui nous conduit à Lui ?
Dans sa grande lumière vous fîtes tant de nuit,
Qu’aujourd’hui, près de vous, tout l’horizon est noir,
Tout est défections et tout est désespoir !
Où conduiriez-vous, donc, le troupeau dérouté
Par vos viles passions, par votre vanité,
Si Dieu n’envoyait pas aujourd’hui sur la terre
Le doux Messie promis par Jésus, notre frère ?
Ce Messie qu’à douleur vous voyez apparaître
Et que vous combattez avant de le voir naître.
Car, vous le savez bien ! Ces communications,
Que vous représentez comme œuvre des démons,
Sont le fait du Messie, promis et mérité,
Qui s’apprête à descendre : » l’Esprit de Vérité. » !


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