Quoi ! disait un savant, des voûtes éternelles
Les trépassés viendraient, t’apporter des nouvelles…
Toi, qui brillas jadis parmi les esprits forts,
Tu prétends évoquer les morts !
Avec les morts peut-on entrer en conférence ?
Socrate, Jeanne d’Arc, les livres saints… démence !
Saül et ses pareils ne sont pas de saison…
A pareil jeu l’on perd l’honneur ou la raison ;
« Jongleur ou fou » : voilà ma suprême sentence.
Est-ce clair ? ˗ Que répond le spirite insulté ?
Il n’a que sa devise : Amour et charité.
J’ajoute : I1 faut en tout une prudence extrême.
Il faut, pour bien savoir, apprendre… et par soi-même.
Le fait bien exploré… voilà mon point d’appui ;
Et je compte pour peu le bagage d’autrui.
Que d’erreurs !… Je connais l’orgueilleuse science.
Le vrai savant hésite…, il médite en silence…
Il observe… et marche en avant.
Mon savant, n’était qu’un savant.

Photo de Markus Spiske sur Pexels.com

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