Je ne veux plus de vos frontières
De vos chagrins aux murs de pierres
De vos tambours désaccordés
De la corde de vos gibets.
Je ne veux plus de vos décors
De vos salons, de vos dehors
De vos sourires de vampires
De votre bouche tirelire.
Je ne veux plus de vos calices
De votre croix, de vos supplices
De vos autels du mensonge
De votre vinaigre à l'éponge.
Je ne veux plus de poètes
De vps champions, de la recette
De vos écrivains provisoires
De ceux qui font mentir l'histoire.
Je ne veux plus manger les restes
De la bave de votre peste
Du festin, des rires, des orgies
Des hosties d'un roi d'Italie
Pour que s'ouvre votre tombeau.
Sed libera nos a malo.
Photo de eberhard grossgasteiger sur Pexels.com

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