Viendra le temps béni des rouges espérances
Et son coeur accompli dans ma désespérance.
Aujourd'hui c'est la mort dans son calme olympien
Une frigidité avec ses airs de rien
Un instant se déroute qui place des esprits
Au renoncement fragile dans un baldaquin gris
Qui trône sur vos têtes en dehors de demain
Sur un sommeil immense du wagon dans le train.
Et ce train qui pourtant roule sur vos sottises
Aux rails écartés par le bleu qui vous grise
Un bleu de maternelle à peindre des absents
Une robe en chimère et mon coeur qui se fend.
Il faut boire les hontes et grandir les audaces
Il faut vaincre le temps et vaincre les espaces.
A Terre endolorie semble soudain figée
À soif, à sang, à vie, je veux la réveiller
Glaise ronde et docile aux matins incertains.
Je te regarde vivre de Paris à Pékin
Le grand soir n'est pas mort dans vos tombes carrées
Il marche dans la tête des esprits égarés
Égarés du mensonge et de la turpitude
Évadés des tortures et de la solitude.
Marche révolution d'un homme en devenir
Et sombrent les tombeaux de notre souvenir
À cracher sur la mort de cesse je n'aurai.


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