Pliée et assouplie,
Martelée sous l'enclume,
C'est l'histoire d'une vie
Débarrassée de son écume,
Quand une fois bien remplie
De toutes les amertumes,
Les malheurs, les députés
Les actions opportunes,
Menées au combat du profit,
A la lutte du partage des fortunes
Elle savoure les quelques bouches qu'elle a nourries
De l'aube au clair de lune
En les protégeant des mécréants avilis,
Car se dérobent alors les visages taciturnes
A la lumière d'autres qui sourient.
Ainsi, élevées peu à peu de la brume,
La conscience se révèle à l'esprit,
Poursuivant son chemin tortueux et de dunes
Pour se laver aux Thermes de la Vie.


Laisser un commentaire