Autrefois dans l'enfance de ma maison, Je portais mes soldats aux feux guerriers Le plomb de leur constitution M'allégeait de l'humain à penser.
Puis vint le temps de l'idéal Celui de la jeunesse au front tendu Vers l'avenir en victoire du mal Je marchais à mon tour sur l'étendue.
Et à la mémoire revinrent mes jeux Quand la Terre s'étalait comme l'eau plate Je voyais autrement, larmes aux yeux Qu'un homme vit sous l'uniforme mat.
J'ai cru à la révolution de velours Sous l'œil d'un Lénine vierge d'église J'ai pris en main le destin si lourd Des consciences qui portaient valises.
Dans les rues de la ville endormie Ma mort a réveillé une flamme Je ne fus qu'un homme et si j'ai fui C'était pour écrire les pages de mon âme.
Mon cœur est enfoui dans l'effervescence Des pensées astrales qui construisent la paix Avec vous je redeviens l'essence Parmi ceux qui pensent Liberté.
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