J'ai donné mon corps à la cause, Et ma vie, qui valait peu de chose, Fut arrachée sans ménagement En haine acharnée des mécréants. J'ai combattu tous les diables, Nombreux mangeant à ma table, Celle où l'amour et le partage Savent dissiper tous les nuages. J'aurais voulu être compris, Bravant les incertitudes, les mépris, Usant des mots du plus juste langage Pour que leur clarté s'en dégage. Ma vie d'homme savait où mettre l'accent, Convaincu déjà, jeune adolescent, Du chemin qu'il faudrait parcourir Pour répondre au plus noble désir, De celles et ceux, devenus esprits Exaltant d'impatience, auprès de la bougie, Allumée avec le soin, respect et sagesse Pour célébrer la vie, la mort, une messe. Que d'amour donné sans compter pour les invités ! Que d'émotions transcendées en flots de larmes versées ... Mes amis, je n'oublierais jamais ! Et je poursuis ma quête du parfait, Pour que l'humanité se réveille De ses âpres nuits de sommeil, De ses siècles perfides et sanglants Résumant l'infériorité du moment. Mon 40e anniversaire célébré Sera pour moi l'espoir de la vérité Et celui de l'ouverture des consciences Pour tous ces êtres dont la vie n'a pas de sens, Pour cette planète, à cor et à cri la fin des supplices Pour cette Terre enfin, la paix et la justice.
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